Laboratoire départemental d’analyses participe avec nous à la garantie de la santé du cheptel audois.

Quels sont les liens entre le Groupement de défense sanitaire et le Laboratoire départemental d’analyses de l'Aude ? 

Ils sont très étroits. Nos échanges sont quasi-quotidiens et nous pouvons parfois leur téléphoner jusqu’à cinq fois par jour ! Eux aussi peuvent être amenés à nous contacter en cas de résultat urgent. Le GDS se doit d’être réactif s’il y a un cas positif, et le Laboratoire départemental d’analyses participe avec nous à la garantie de la santé du cheptel audois. 

Nous sommes en lien avec lui à plusieurs niveaux :

• Certification et qualification des élevages

Dans le cadre des qualifications des élevages, nous sommes en charge d’informer les éleveurs des analyses à faire. Le vétérinaire sanitaire réalise les prélèvements qui sont ensuite analysés par le Laboratoire départemental d’analyses qui nous envoie les résultats. Il y a aussi la recherche de la BVD, qui se pratique à la naissance, où les éleveurs posent une boucle préleveuse dont le tube sera analysé par le Laboratoire départemental d’analyses. 

• L’aide aux diagnostics

S’il y a suspicion d’une maladie, une aide au diagnostic peut être demandée par le GDS ou le vétérinaire traitant pour pouvoir poser un diagnostic de certitude et enchaîner sur le traitement lorsque cela est possible. 

• Le contrôle d’introduction

Les adhérents peuvent bénéficier d’un "pack intro" avec plusieurs analyses pour les maladies non réglementées réalisées par le Laboratoire départemental d’analyses. 

S’il n’y avait pas d’acteur départemental pour l’analyse des prélèvements, nous perdrions en réactivité.

En quoi le Laboratoire départemental d’analyses est-il indispensable pour les éleveurs audois ?

Le Laboratoire départemental d’analyses comprend les besoins des éleveurs et y répond favorablement. S’il n’existait pas, ce serait un poids financier pour eux. S’il n’y avait pas d’acteur départemental pour l’analyse des prélèvements, nous perdrions en réactivité et la mise en place de projets serait plus compliquée. Les projets que nous lançons avec le Laboratoire départemental d’analyses se font en collaboration très proche, comme sur la besnoidiose ou sur la gale ovine. Cela nous permet d’avoir un état des lieux départemental afin de mettre en place des programmes de gestion collective. 

Outre les analyses pour les éleveurs, le Laboratoire départemental réalise également des investissements, notamment pour le parasitisme. Cette démarche répond autant aux attentes des éleveurs que des citoyens. Dans l’Aude, la prise en charge à 100 % pour les éleveurs nous permet d'aller plus loin dans les analyses alors que d’autres départements sont parfois freinés par le coût. Par exemple, sur la cartographie de la besnoidiose, le département de l’Aude a réalisé 10 analyses par cheptel quand les autres départements n'en ont réalisé que 2.